Mais ces derniers mois, il a fallu parer au plus pressé : s’adapter à l’épidémie de Covid-19, un contexte loin d’être anodin. Car un virus, une bactérie, un microbe inconnu, c’est la hantise quand on distribue de l’eau ! Alors, dès le début de la crise sanitaire, Sénéo a adapté son fonctionnement. Deux jours avant le confinement, le syndicat a ainsi légèrement augmenté la quantité de chlore injectée dans les canalisations par mesure de précaution.

Un vieux serpent de mer ressurgit souvent en matière d’organisation territoriale : l’absolue nécessité de réduire le « mille-feuilles » de collectivités locales. Ce qui soulève de multiples questions pour le service public de l’eau dans la Métropole du Grand Paris.

Le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers (SEGP) annonce changer de nom et devenir Sénéo, un nom qui se veut le reflet de l’engagement responsable du deuxième producteur et distributeur d’eau potable en France. Une place qu’il entend conserver.

Jeudi dernier une poignée de techniciens de l’usine d’eau du Mont-Valérien était rassemblée autour d’une curieuse machine. Une chambre d’irradiation par UV, qui doit entrer en service à la fin du mois.

Le groupe de gestion des déchets et de l’eau Suez Environnement a annoncé le 9 mars qu’il allait continuer à gérer les eaux de la presqu’île de Gennevilliers, en banlieue parisienne, après avoir remporté le contrat de délégation de service public pour 639 millions d’euros sur 12 ans …