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Sénéo, l’ex-syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers, doit réinstaller neuf kilomètres de canalisations pour faire de la place au prolongement du T1. Le tramway T1 n’est pas près de rejoindre le T2 boulevard Charles-de-Gaulle, à Colombes (Hauts-de-Seine). Avant le début du chantier proprement dit, une longue phase de travaux préparatoires doit d’abord être menée, avec notamment le dévoiement des réseaux. Il s’agit de déplacer tout ce qui se trouve sous terre sur le passage du futur tramway : les câbles, qui acheminent l’électricité, Internet, la fibre optique ; les canalisations d’eaux usées, de gaz, d’eau potable…

Sénéo, le syndicat de potabilisation du nord des Hauts-de-Seine (ex-syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers) produit et distribue de l’eau potable aux 610 000 habitants et 310 000 salariés de territoire. Pour face au changement climatique, la collectivité mise sur l’information du public.

Différentes étapes sont nécessaires pour que vous puissiez bénéficier d’une eau potable à votre robinet. Comment une telle qualité sanitaire est-elle obtenue ? De la Seine jusqu’au domicile des consommateurs, voici son cheminement au sein des infrastructures de Sénéo, le syndicat qui la produit et la distribue à 610 000 habitants du nord des Hauts-de-Seine.

Mais ces derniers mois, il a fallu parer au plus pressé : s’adapter à l’épidémie de Covid-19, un contexte loin d’être anodin. Car un virus, une bactérie, un microbe inconnu, c’est la hantise quand on distribue de l’eau ! Alors, dès le début de la crise sanitaire, Sénéo a adapté son fonctionnement. Deux jours avant le confinement, le syndicat a ainsi légèrement augmenté la quantité de chlore injectée dans les canalisations par mesure de précaution.